EN
For more than 100 days, young Georgians have occupied Rustaveli Avenue, which has become a symbol of resistance in Tbilisi. Caught between their demand for justice and their hope for a better future through European Union integration, they face escalating repression from the Georgian Dream government, the police, and the Titushkebi—men dressed in black, known for their extreme violence, who attack protesters both during and outside rallies and are suspected of being paid by the government.
As human rights abuses intensify—including exorbitant fines, prison sentences for merely attending rallies, physical violence, and intimidation—many protesters, some covering their faces in fear of retaliation or wrapping themselves in blankets to withstand the cold, remain resolute. (In photo 6, a young man named Mate Devidze can be seen. Detained since late November, he faces up to seven years in prison.) Waving both Georgian and European Union flags, they stand their ground on Rustaveli Avenue, chanting « Sakartvelos gaumarjos » and « Sakartvelos momavali Evropashia »—meaning « Glory to Georgia » and « The future of Georgia is in Europe. »
FR
Depuis plus de 100 jours, de jeunes Géorgiens occupent l’avenue Rustaveli, devenue un symbole de résistance à Tbilissi. Partagés entre leur quête de justice et leur espoir d’un avenir meilleur à travers l’intégration européenne, ils font face à une répression croissante de la part du gouvernement Rêve Géorgien, de la police et des Titushkebi— hommes vêtus de noir, connus pour leur extrême violence, qui attaquent les manifestants pendant et en dehors des rassemblements, soupçonnés d’être payés par le gouvernement.
Alors que les atteintes aux droits humains s’intensifient—amendes exorbitantes, peines de prison pour la simple participation à des manifestations, aggressions et intimidations—de nombreux manifestants restent déterminés. (Sur la photo 6, on aperçoit un jeune homme du nom de Mate Devidze. Arrêté lors d’une manifestation au mois de novembre 2024, il risque jusqu’à sept ans de prison.)
Certains cachent leur visage par peur des représailles, d’autres s’enroulent dans des couvertures pour lutter contre le froid. Brandissant les drapeaux géorgien et européen, ils tiennent bon sur l’avenue Rustaveli, scandant « Sakartvelos gaumarjos » et « Sakartvelos momavali Evropashia », ce qui signifie « Gloire à la Géorgie » et « L’avenir de la Géorgie est en Europe. »












